Le cerveau est un organe complexe sur lequel il est très difficile d’intervenir lorsqu’il commence à se dégénérer. Touché par diverses maladies tels que : Alzheimer, Parkinson, maladie de Charcot … il vaut mieux donc prendre soin de ce dernier autant que possible, et pour ce faire voici quelques exemples de choses à faire ou à éviter :
Eviter la consommation excessive d’alcool et de tabac
La consommation régulière et excessive d’alcool est très souvent responsable de troubles cognitifs (altération de la mémoire, des capacités de planification, ou de prise de décision). Des études prouvent également qu’il est plus difficile de comprendre et d’apprendre pour une personne dépendante à l’alcool et que ce phénomène même après l’arrêt de la consommation n’est que partiellement réversible.
Le tabac, notamment la nicotine qu’il contient, possède deux effets bien distincts sur le cerveau : la nicotine est responsable de la libération de dopamine qui cause l’addiction, mais également de l’inhibition de certains neurones projetant vers les amygdales, déclenchant une sensation d’anxiété chez l’individu. La consommation de tabac accélère également le vieillissement du cerveau, en effet 1 paquet par jour pendant 1 an le ferai vieillir de 0,03 an.
Adopter une alimentation équilibrée
Les omégas 3, les aliments à index glycémique bas, le glucose, les oligo-éléments, les vitamines, les antioxydants, les acides gras essentiels et les aliments riches en protéines jouent tous un rôle dans le bon fonctionnement du cerveau ainsi que le ralentissement de son vieillissement. Il est donc capital d’avoir une alimentation équilibrée et très varié afin d’avoir les apports nécessaires et éviter tout type de carence.
Pratiquer une activité physique régulière
Les activités physiques jouent un grand nombre de rôles sur le cerveau qui sont souvent très peu connu malgré les bienfaits apportés. Elles influent sur énormément de molécules (dopamine, sérotonine, norépinéphrine …) responsable du développement des cellules cérébrales et de leurs bons fonctionnements. Elles permettent en augmentant le rythme cardiaque, la bonne oxygénation du cerveau. Tout cela permet finalement d’avoir un effet antidépresseur, une meilleure mémorisation et de prévenir la dégénérescence neurologique.
Avoir une bonne qualité de sommeil
On estime qu’un adulte doit pour avoir un sommeil suffisant dormir entre 7 et 9 heures minimum par nuit. Le manque de sommeil engendre énormément de points négatifs sur le cerveau et tout ce qui lui est relatif. En effet, avoir des nuits courtes agit sur les connectivités de l’hippocampe, une région du cerveau qui traite la mémoire à long terme, les émotions et l’apprentissage. Tout cela reste cependant réversible après une bonne nuit récupératrice.
Ce manque de sommeil provoque aussi des réactions dans d’autres parties du cerveau provoquant diverses réactions néfastes : la fatigue de ce dernier, une moins bonne prise de décision, stopper la production de la mélatonine, une motricité moins bonne et une coordination réduite.
Avoir une activité intellectuelle au quotidien
La pratique de la lecture et des jeux de réflexion (tel que le bridge, scrabble …), permet selon plusieurs études de réduire les risques de maladie dégénérative du cerveau notamment de démence tout en cultivant les capacités intellectuelles. Ces activités augmentent les connexions entre neurones déjà existant, également de créer de nouveaux neurones. Tous ces mécanismes font que le cerveau peut plus facilement affronter les dommages que cause le vieillissement et prévenir la survenu de certaines maladies cérébrales.
Prendre soin de son corps et de son esprit notamment par de petites actions au quotidien, au-delà de tous les bienfaits que cela apporte sur notre santé de manière générale, entretien notre cerveau et lui permet de mieux fonctionner et plus longtemps.